samedi 17 septembre 2011

L'effet papillon

L'effet papillon, ou comment 2 victoires imprévues en Nouvelle-Zélande affolent les rédactions et comptoirs en Europe.
C'est à dire que ces victoires, celles du Canada sur les Tonga et celle de l'Irlande sur l'Afrique du Sud agitent la rugbosphère, la seconde remettant en cause le pré-découpage des quarts de finale, opéré de longue date par les 20 millions de journalistes, sélectionneurs, joueurs et spectateurs amateurs de tous poils. Ceux qu'on peut lire (les vrais) mais aussi ceux qui parlent, au Comptoir (spécial dédicace Folklo), aux comptoirs, dans le métro - encore que nous ne soyons pas dans une configuration footesque : on peut très bien éviter toute discussion sur la coupe du monde de rugby - pour l'instant - si on évite soigneusement quelques rues du 6ème à Paris, quelques bars par ci par là et si on fait attention à ne pas lire l'Equipe par inadvertance (et ça peut arriver quand le dit journal est régulièrement accessible dans les toilettes...).
Je reviens à mes moutons (humour de situation) Parce que dans cette organisation minutieuse, le 1er d'une poule (rappelez-vous la leçon 1) est invité à jouer contre le 2nd d'une autre poule. D'où l'intérêt d'être premier. Et quand un prétendant à la première place est en train de se positionner sur la 2ème, eh bien, ça change les matches des quarts et donc l'issue de ces matches et donc les demis et par extension, ZE finale. 
C'est l'effet papillon, et je crois bien que je suis la première à parler de papillons sur un sujet rugby... 
Le 3ème d'une poule - ok, ça nous intéresse un peu moins pour le moment - est invité à se présenter au terminal B de l'aéroport le plus proche, mais se voit également offrir un droit de revenez-y-dans-quatre-ans-sissi-ça-nous-fait-plaisir. donc, ça compte.


La minute Marc L.


J'ai lu (aux toilettes, donc) un petit article expliquant que Marc n'était pas toujours souriant avec les journalistes. qu'on l'avait vu sourire lors d'une fête (oui, c'est assez inhabituel je le concède volontiers) et que plus tard, avec la presse, il était moins souriant. Oh-la-la-le-pas-sympa.
Marc, je m'adresse à toi : ce n'est pas parce qu'au mépris de tout sens élémentaire de respect et sans même avoir lu le tome 1 du management pour les nuls, ta hiérarchie a choisi d'annoncer en fanfare ton remplaçant au moment où tu préparais ce petit tournoi amical de rugby en Nouvelle-Zélande qu'il faut faire la gueule. Et ce n'est pas parce qu'ils sont 20 millions (les vrais et les amateurs et les autres) à te guetter le couteau entre les dents, planqués entre 3 moutons et un sac de kiwis (fruits) qu'il faut faire la tête. Franchement.

Culture


Ou plutôt élevage car on va parler moutons (je suis chez moi je fais ce que je veux...) ; Saviez-vous que la Nouvelle Zélande, c'est 4 millions d'habitants et 40 millions de moutons (grosso modo, hein, c'est pas une science exacte à la minute)? Et ben, maintenant, vous le savez et je vous laisse sur ce petit brin de culture, à placer auprès de vos amis et collègues pour les impressionner... 
De rien, c'est cadeau, ça me fait plaisir.



1 commentaire:

  1. je ris! en pleine communion de pensée! sauf que d'ici le décalage horaire est corsé... (heureusement, c´est pas du foot).

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