lundi 12 septembre 2011

lundi 12, l'annonce faite à la presse

Ca va devenir un rituel : on est tranquille au milieu de son émission préférée du soir (sur Infosport) et paf, sur le coup de 10h, conférence de presse depuis Auckland. Marc communique les noms des joueurs pour le prochain match (contre le Canada). C'est que Marc aime le changement, et les journalistes aiment en parler, alors là, tout le monde s'y retrouve.
J'aime bien Marc; quand il regarde les journalistes avec l'oeil gauche qui rigole et l'oeil droit qui t'en colle une... (et aussi quand il sort de l'eau après une séance de paddle). J'écoutais donc (très) distraitement les journalistes poser leurs questions (les mêmes que la dernière fois il me semble) : est-ce que les joueurs qui ne sont pas sélectionnés sont déçus ? (évidemment que NON, ils soulèvent de la fonte et bossent comme des malades pendant 4 ans pour être sélectionnés dans l'équipe de France et jouer la Coupe du Monde, alors s'ils ne jouent pas, c'est EVIDENT qu'ils s'en foutent ; au contraire, ils vont pouvoir aller visiter une plantation de kiwis et écouter un concert de chants maoris, alors le match, tu penses bien qu'ils s'en foutent...) et l'autre question étant "Est-ce que c'est ça l'équipe type du moment". Et là ça se passe de commentaires.


Explication de texte : l'équipe type du moment (niveau II) - partie 1


Une équipe de rugby, c'est 15 bonhommes et quelques remplaçants (et donc 1 match, ça nous y fait 30 gaillards sur le pré).
Les gaillards susmentionnés sont numérotés en fonction de leur poste et leur poste nous renseigne un peu sur leur morphologie... (mais bien sûr que c'est organisé c't'histoire...)
D'abord, Les gros : (c'est pas une moquerie, c'est leur surnom et ils le valent bien et je pèse mes mots) c'est la première ligne avec les piliers un à gauche avec une oreille droite comme un chou, un à droite avec la même oreille mais à gauche, au milieu le talonneur, qui joue du talon et pourra choisir mettre un casque ou quelque chose qui protège ses 2 oreilles vu qu'il a un GROS de chaque côté (sauf si puriste). Ils portent les numéros 1, 2 et 3.
La deuxième ligne porte les numéros 4 et 5 (quand je vous dis que c'est fastoche...) mais ne va pas pour autant cueillir les cerises puisqu'elle ira poser sa tête dans les fesses de la première ligne à chaque mêlée. A chacun sa passion, faut pas discuter. et la 3ème ligne, si vous avez à peu près suivi, c'est le 6, le 7 et le 8.
Bon, et tout ça, ça nous y fait un "pack", aux alentours de 850kg ma p'tite dame. Et je vous parlerai des demis un autre jour...


Marc L., entraîneur (image AFP)


L'expression du jour : 


"Ce n'est pas : la balle à l'aile, la vie est belle".  Traduction rugbystique du très galvaudé "on n'est pas chez les bisounours" du monde politique. S'utilise de façon ironique par Marc L. pour rappeler que le rugby, ce n'est rien d'autre que du combat, du combat et aussi du combat. Peut s'utiliser au quotidien, dans la sphère familiale ou professionnelle. Exemple : "eh oh, les enfants, ce n'est pas la balle à l'aile la vie est belle ici, tu débarrasses ton assiette et tu vas te brosser les dents, et fissa".


Et sinon, si vous voulez voir l'équipe type-du-moment-de-samedi, je vous invite à lire la presse de référence...

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